SUV à hydrogène : la liste s’allonge

Après le Hyundai Nexo et le futur BMW X5 iNext Hydrogen (dès 2022), c’est au tour de Land Rover de se lancer dans la pile à combustible.

Pour le moment, il ne s’agit que d’un prototype. Sur la base du nouveau Defender, et dans le cadre du « Project Zeus* », le constructeur d’origine britannique va intégrer une pile à combustible. Pour ce faire, il s’est associé à des partenaires de R&D de classe mondiale tels que Delta Motorsport, AVL, Marelli Automotive Systems ainsi que le UK Battery Industrialisation Centre (UKBIC). Les tests sont prévus avant la fin de l’année au Royaume-Uni, afin de vérifier des qualités clés comme les capacités hors-piste et la consommation d’énergie.

En février dernier, le nouveau patron français du groupe Jaguar Land Rover, Thierry Bolloré, annonçait un virage radical vers l’électrification. Au cours des cinq prochaines années, Land Rover accueillera six modèles 100 % électriques pour conforter sa position de leader mondial des SUV de luxe au travers de ses trois familles, Range Rover, Discovery et Defender. Le premier modèle zéro émission sera lancé en 2024.

En raison de leur taille et de leurs poids, les 4X4 de Land Rover sont des candidats naturels à l’hydrogène. Le groupe affirme d’ailleurs que c’est « la technologie idéale pour les véhicules plus lourds, à autonomie plus longue, ou pour ceux que l’on utilise dans des environnements très chaud ou très froids ». Land Rover met aussi en avant « la haute densité d’énergie », le « ravitaillement rapide » et « une perte minimale d’autonomie par basse température ».

Ce projet participe à l’objectif du Groupe, qui est de parvenir à zéro émission en 2036, et d’être une entreprise zéro carbone à échéance 2039 sur l’ensemble de ses chaînes de production, de ses modèles et de ses opérations, conformément à la stratégie Reimagine.

Précisons par ailleurs que le Defender (mais dans sa version originale) est aussi le modèle qu’a choisi Ineos (le groupe pétro-chimique anglais qui fait aussi de l’hydrogène) pour sortir un SUV. Produit en France, sur le site de l’ancienne site usine de Smart, il aura pour nom Grenadier et comportera en principe une chaîne de traction à hydrogène dans le cadre d’un partenariat avec Hyundai.

*Ce projet est en partie financé par l’organisme gouvernemental Advanced Propulsion Centre. Il permettra aux ingénieurs de comprendre comment une motorisation à hydrogène peut être optimisée pour délivrer toute la performance et les capacités attendues par les utilisateurs : de l’autonomie au ravitaillement sans oublier les capacités de remorquage jusqu’aux performances en tout-terrain.

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