Aujourd’hui, on compte 17 bus à hydrogène en service, 53 en cours de déploiement et plus de 300 en projet dans l’hexagone. On peut notamment voir ce type de bus H2 dans les Hauts-de-France, à Pau, ou encore dans les Yvelines. Et ils feront bientôt leur apparition à Dijon, dans le cadre du projet Dijon Métropole Smart Energhy (DMSE). Il faut savoir que les législations européennes, nationales et locales fixent des objectifs ambitieux de renouvellement des flottes de bus et d’autocars avec des véhicules à faibles émissions (50 % en 2020 et 100 % en 2025). Par rapport au bus électrique à batteries, le bus H2 a plus d’autonomie et refait le plein plus vite (en 20 mn). Dans le cadre européen, le FCH-JU soutient un programme (JIVE) qui vise à déployer 1 000 bus H2 sur le vieux continent. L’AFHYPAC (association française pour l’hydrogène et les piles à combustible) se fixe l’objectif « 1000 bus hydrogène » à horizon 2024. Un plan ambitieux qui pourrait faire de la France le premier pays en Europe pour ce type de véhicules lourds. Et ce coup de pouce pourrait bénéficier au secteur de la mobilité. « Un bus consomme en effet 30 fois plus qu’une voiture », souligne Fabio Ferrari, 1er Vice-Président de l’AFHYPAC et Président du groupe Mobilité Hydrogène France de la même association. « Une multiplication par 1000 des volumes réduirait alors le coût de l’hydrogène pour tous les autres véhicules », souligne-t-il.